Réservation des repas auprès de l’Office du Tourisme du Sud Gironde

au 05.56.63.68.00 à compter du 18/06/2019

Spectacle GRATUIT

  A partir de 19h00 * : Ouverture du site

A 20h00 : 36éme Festival International « Danses et Rythmes du Monde »

Avec :

Groupe Folklorique   « Insteia » – ITALIE

Groupe Folklorique « Lanbéli »ILE DE LA REUNION

Ensemble Folklorique National « Sabo » – OUZBEKISTAN

Ensemble Folklorique « Somos Cultura Viva» – EQUATEUR

A 23h00  : GRAND FEU D’ARTIFICE PYROTECHNIQUE DU 14 JUILLET

* En raison du plan vigipirate, un contrôle à l’accès du site sera effectué par des agents de sécurité nous vous recommandons d’anticiper votre arrivée. Nous vous remercions de votre compréhension

PRESENTATION DES GROUPES INVITES

Groupe Folklorique « Insteia » – ITALIE

Histoire du groupe

Polla est une petite ville de 5300 habitants située dans la partie sud de la province de Salerne.

Le groupe folklorique Insteia tire son nom de Insteia Polla (prêtresse romaine de Livie Augusta qui vivait au 1er siècle de notre ère), qui à son tour a donné le nom à notre pays.

Il a été officiellement créé en mai 2017 mais est formé et dirigé par des jeunes ayant une expérience considérable dans le domaine du folklore pollese de tradition ancienne.

En fait, la première sortie avec le costume des femmes de Polla a eu lieu en 1930 à l’occasion du mariage du prince héritier Umberto II avec la princesse Maria Josè. Depuis lors, nos jeunes de divers groupes de noms différents ont été les protagonistes de milliers de représentations en Italie et à l’étranger.

Parmi les nombreux spectacles du groupe folklorique Insteia au cours de ces deux années d’activité, nous en retenons quelques-uns des plus importants, comme la tournée à Bordeaux en France et le Festival du folklore international à Polla en 2017, en 2018, le groupe a participé au festival UFI (Union folklorique italienne) en Vénétie (Treviso, Jesolo, Venise, Belluno) au Fesival International à Latina dans le Latium.

Cette année, le groupe a déjà participé au défilé de carnaval à Castrovillari, en Calabre, et le 15 juin, il participera au Festival del Folkore de Polla et, en juillet, il retournera en France.

LE COSTUME DES FEMMES

Le costume en pollese, si riche en broderies dorées, si flamboyant par ses couleurs vives, a toujours attiré l’attention et l’imagination des designers aquarellistes. Celles-ci ont en effet, au cours des siècles, ignoré l’appareil photo, exercé précisément la fonction des photographes actuels.L’historiographe Giuseppe Albirosa a écrit à propos des habitants de Polla et des pays voisins dans la seconde moitié du XXe siècle: «Les jeunes femmes et les épouses portaient toujours leur costume ancien. C’était un vêtement plein de vêtements que les mères ont transmis à leurs filles et à leurs enfants. Leurs filles depuis des temps immémoriaux, car, comme nous l’avions prévenu, la région, dominée au Moyen Âge par le rite religieux grec, était toujours fréquentée par des peuples d’origine balkanique « .

C’est la description du costume féminin de Polla réalisé par un Pollèse, Giulio Cesare Galloppo, en 1853 sur le POLIORAMA PITTORESCO dans un article intitulé Costume des femmes de Polla dans le Vallo di Diano.

« Ce vêtement consiste: dans une jupe appelée jupe, qui est faite d’un tissu de couleur rouge orné au bout du ruban avec ceux célestes, dans un doublet qu’ils disent dans un corsage, la plupart du temps en satin rouge ou autre couleur vive; dans une autre jupe en torchino avec un ruban bleu clair et une doublure sur le devant en soie toujours de couleur bleu clair, qui se porte au-dessus du jupon et qui raccourcit généralement de moitié, épinglant ses extrémités à une sorte de doublet qu’on appelle une ceinture. Ceinture doublée de chevron en or et reliée par des agrafes en argent à la croix qui, sous la forme de deux tirants, traverse les épaules et soutient une pièce attachée dans le dos à la même ceinture, laissant deux ouvertures en forme de V, qui peuvent voir la jupe ci-dessous.

Ces ouvertures et ces tirants sont ornés de gallons d’or. En petites manches, la plupart du temps en satin de la même couleur que le doublet, ornées d’un fin chevron or à la fin et de boutons d’argent sur le coude.

Ces manches, qui sont maintenues ensemble avec le corsage avec une double liaison de ruban bleu clair, sont très courtes, laissant la moitié du bras nue; Dans un tablier appelé Vantesino, fabriqué en tissu de soie de couleur au goût. Ils portent des chemises très blanches en toile ou en musolino avec des manches très larges en tullo large enroulées autour de la gorge; chaussettes blanches et chaussures en cuir de veau. Parfois, cependant, cette sorte de berta de tullo enroulé est remplacée par un mouchoir en soie de différentes couleurs qui recouvre les épaules et la poitrine à la manière d’une scolla. La gorge ornent de collier qu’ils appellent Cannacca de fils d’or et de croix; et dans les oreilles, ils portent principalement des pendentifs ronds, avec une petite frise et une petite étoile. Les cheveux sont très fortement cultivés et se divisent à mi-hauteur du front, de sorte que deux tresses sont formées derrière la tête, dont les extrémités repliées se lient des deux côtés avec des rubans célestes et restent suspendues aux épaules. Ils portent dans leur tête la soi-disant pousse, qui consiste en une pièce de tissu écarlate, d’environ trois paumes de long et deux de large; en hiver, alors, pour défendre le visage, les épaules et la poitrine du froid, ce qu’on appelle le tissu se superposent, c’est un morceau de drap de laine le long de six paumes et large en proportion, de couleur café, ou noir « .Il semble opportun de signaler également ce que Mgr Antonio Sacco a écrit en 1930 dans le troisième volume de son œuvre monumentale en quatre volumes intitulé LA CERTOSA DI PADULA, réimprimé il y a quelques années dans une version anastatique par la Municipalité de Sant’Arsenio:

« La robe féminine à Polla était l’une des plus élégantes de la vallée de Teggiano »

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Groupe Folklorique « Lanbéli » – ILE DE LA REUNION

Le groupe Lanbéli vous propose un spectacle traditionnel, reconstitution de danses et de scènes de la vie locale. L’importance étant de sauvegarder les coutumes de la région.

Les costumes colorés, les différents rythmes des séga, son maloya et ses percussions ainsi que les pas joyeux des danseuses, séduisent à coup sûr le public.

Le plaisir des yeux complète celui des oreilles avec les différents rythmes de leur musique. Un spectacle varié et dynamique, intégrant les mélodies de l’île de la Réunion avec son maloya et ses percussions, mais aussi ses ballades, ses romances, son séga, avec des chorégraphies sur les danses deséga, maloya, quadrille, moringue.

Ce groupe a pour souhait de faire partager sa culture à tous ceux qui n’ont pas le bonheur de connaître l’extraordinaire richesse culturelle de l’île de la Réunion.

Les danseurs et les danseuses savent par leur expérience et leur qualité scénique apporter le rêve, l’ambiance et la chaleur dans toutes les salles où ils passent.

Le groupe a débuté en 2005 par l’animation de rallyes touristiques et pédestres organisés par l’office du tourisme de la plaine des palmistes, ils se sont lancés avec une petite formation composée de deux percussionnistes, un guitariste et d’une à trois danseuses, pour s’étoffer ensuite, c’est ainsi que Lanbéli Folklor se produit désormais régulièrement dans les différents hôtels et au cours de diverses manifestations de l’île de la Réunion.

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Ensemble Folklorique National « Sabo » – OUZBEKISTAN

L’Asie centrale est une des régions du monde où les peuples se sont les plus mêlés. Le territoire actuel de l’Ouzbékistan a servi de lieu d’échanges. Il était le carrefour des grandes routes de la soie qui reliaient l’Europe à la Chine, via les oasis de Kokand, de Samarkand et de Boukhara.

Durant l’antiquité, les Ouzbeks entretenaient des relations commerciales et culturelles avec les peuples de Chine, d’Inde, d’Iran, des pays Arabes, de la Méditerranée, de l’Europe orientale, du Caucase et de la Sibérie. Ils étaient le centre du monde et surtout au cœur du plus formidable brassage culturel qui n’ait jamais existé.

Successivement, cette région va connaître les influences d’Alexandre Le Grand, de la culture grecque, de la Turquie, qui à partir de cinq cents ans après Jésus-Christ devient le grand potentat régional et enfin de l’Islam puisque les Arabes s’y installent à la fin du VIIe siècle.

L’Ensemble folklorique national « Sabo » rend compte de cette grande variété culturelle. Son spectacle est un voyage sur la route de la soie, à la rencontre de civilisations.

La musique ouzbek se caractérise par une grande variété des genres. On peut diviser les chansons et les musiques en deux groupes. Celles exécutées à l’occasion de moments précis de la vie en société et celles improvisées. Au premier groupe, se rapportent les chansons liées aux rites, au travail, aux cérémonies ou aux jeux qui marquent le calendrier ouzbek.

La musique ouzbek est connue pour ses chansons traditionnelles dites « kochouk ». Composées de petits couplets, poétiques, elles racontent la vie quotidienne mais aussi l’actualité d’un village.

Dans la tradition de ce pays, les danseurs dialoguent en permanence avec l’orchestre et les chanteurs. Les danses sont très différentes d’une région à l’autre de l’Ouzbékistan. Celles de la zone de Fergana se distinguent par l’aisance et l’éloquence des mouvements. Le pas y est facile et glissant, les mouvements sont originaux et s’exécutent en cercle. A Khoresm et Boukhara, on danse avec des percussions appelées « kayrakam ». L’Ensemble folklorique national « Sabo » présente plusieurs dizaines de tableaux qui rendent compte de l’extrême richesse et diversité de ces arts et traditions populaires.

Grâce à la route de la soie le monde a changé. Les influences orientales se transposèrent à l’ouest et vice versa. Dans les lumières de l’Orient, l’Ensemble folklorique national « Sabo » nous invite à un voyage extraordinaire et nous fera comprendre comment l’Orient et l’Occident s’unirent en Ouzbékistan.

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«  Ensemble Folklorique « Somos Cultura Viva » – EQUATEUR

Le groupe que nous recevons nous vient de la capitale Quito. Il a été créé le 10 novembre 2003 et depuis cette date il ne cesse de représenter l’Equateur sur tous les continents. L’Ensemble folklorique « Somos cultura viva » est composé des deux ethnies, comme le pays dont il témoigne de la richesse culturelle, mais avec une prédominance de métis, ce qui lui permet de présenter un programme complet et éclectique, et de réunir dans un ensemble artistiquement très réussi des musiques et des danses de toutes les régions du pays. Cette terre qui va de la côte pacifique à la profonde « selva » amazonienne reste l’un des sanctuaires de la culture inca.

Il ne servirait cependant à rien de pleurer sur l’Inca mort, sur l’effondrement d’un empire, sur les conditions terribles que furent parfois celles de la conquête espagnole. En échange, l’Espagne a laissé des villes souvent belles et l’amorce d’une activité économique encore importante.

L’Ensemble folklorique « Somos cultura viva » s’attache volontairement à cet aspect des choses. Son souci est de collecter le plus possible d’informations, de musiques, de danses dans une terre qui fut une des civilisations les plus actives du continent américain et du monde. Il accumule avec passion les éléments d’une vraie identité équatorienne. Constituée de nombreux étudiants passionnés par la démarche et de représentants de toutes les professions, la troupe a voulu construire une synthèse des richesses culturelles de son pays.

Son répertoire va de la côte peuplée de Noirs, au centre peuplé d’Incas et jusqu’à la forêt dont nous avons dit qu’elle passionnait les ethnologues. De chaque région, elle a reconstitué les costumes. L’orchestre qui accompagne son spectacle est formé de professionnels de très grande qualité, susceptibles de jouer des instruments primitifs ou contemporains. Avec une préférence pour les premiers qui intriguent leur curiosité en aiguisant leur savoir.

Le spectacle s’appuie sur les fêtes qui sont si nombreuses en Equateur et presque toutes d’origine religieuse, et sur la vie des marchés qui sont la grande affaire des populations incas dispersées dans la puna. Et aussi sur les carnavals qui sont différents d’une province à l’autre et où le soleil joue un rôle éminent. Comme d’ailleurs les croyances dans un système fondateur du monde que les indiens n’ont jamais réussi totalement à oublier malgré les efforts de l’église.

Certaines de ces fêtes, à l’image de celle du « Corpus Christi », durent la semaine entière. D’autres ont valeur de révolte contre l’occupant hispanique. D’autres plus anciennes sont des danses de bienvenue. Celles de la côte évoquent davantage l’influence noire, mais plus généralement une influence européenne plus marquée.

Le tout accompagné de la « Chicha », cette bière de maïs avec laquelle les indiens saluent les grands événements d‘une vie oubliée. Pour nourrir leurs rêves de grandeur et de bonheur retrouvé, ils n’ont alors que le souvenir lointain d’une gloire passée.